Knock Aout – faille estivale et réserves hivernales
Oulala, voici bien quelques semaines que nous n’avons pas publié, il semblerait que nous soyons partis en vacances nous soyons fait déborder par le boulot. (toute façon en vous étiez en vacances, non ? c’était bien ?)
Qui l’eu cru, nous avions abandonné nos enfants (que les assistantes sociales et autres parents indignés soient rassurés, nous les avons récupéré depuis, et en sommes bien contents) dans l’espoir d’avoir plus de temps, mais une faille temporelle s’est alors créée, nous poussant à regarder la montre et à se dire « tiens mais que fait-on à mixer de la purée alors qu’on devrait être couchés ? » (glamour hein). Le travail d’écriture a donc été un peu laissé de côté, parce que finalement dormir la nuit c’est pas si has been.
En même temps, tout ceci n’est pas très surprenant, l’été, c’est le rush. Les légumes poussent comme des champignons (à l’automne), et réciproquement (oui les champignons sont de vrais légumes l’été, ils ne poussent pas, on attend donc avec impatience la rentrée pour relancer de la rillette de champis car le stock fond à vue de carton vide).
Et puis l’été, c’est la saison beaucoup trop courte des tomates, poivrons, concombres, aubergines, courgettes (bon ok, la saison de la courgette n’est pas spécialement éclair mais on ne va pas chipoter). Vous nous voyez venir avec nos ratatouilles, gaspachos, et autres sauces tomates ? Les recettes qui aident à passer l’hiver, celles qui permettent de tenir le coup au bout de 12 semaines de choux carottes poireaux ?
Oui ? On est bien d’accord, ce n’est donc pas le moment de partir en vacances (en plus ça sert à rien, ici on a les plus belles plages du monde #tunoussaoulesavecCrozonàlafin), mais bien le moment de production à ne pas rater, le moment où le stock explose #feud’artifice
Donc l’été c’est le rush, le mois d’août particulièrement. C’est pour cela que nous avions démarré l’activité en mai, pour se roder avant, et grand bien nous en a pris (on est légèrement fatigués)(et c’est pas fini!)
Ces dernières semaines nous avons rencontré et travaillé avec plusieurs maraîchers du coin. Sandrine, Manue, Aude, Christophe, Hugo, André, Stéphane (bon lui on le connaissait déjà c’est vrai)(bientôt des photos !). Trop bien, enfin des semaines entières à transformer de la production maraîchère trop bonne ! Au menu, beaucoup (beaucoup) de courgettes ! Dixit Sandrine, « des courgettes, j’en ai une tonne (ceci n’est pas une métaphore) si vous voulez » (ah oui quand même, on va y aller mollo là).
Donc en avant les courgettes. La tonne a été transformée sur Juillet, des purées bébé, de la soupe, mais surtout des tartinables et des pestos de courgettes !
Des courgettes mais pas que, on a aussi eu les premières tomates, des rondes, des cornues, des rouges, des noires, des roses, des petites, des grosses, mais point commun, toutes succulentes (on peut pas les garder pour nous finalement ? Sûr ?)
Donc les tomates sont parties en coulis, en ratatouille, en sauce tomate (ce qui, avec le pesto de courgettes, nous fait deux sauces pour les soirs où « ah zut on a rien à manger on fait des pâtes »)
Et puis entre deux productions prévues, on a utilisé les restes pour bricoler quelques douceurs.
Ben oui, il nous restait 3 kg de basilic, 15 d’oignons et 15 de céleri branche (vous voyez bien ce fameux céleri qu’on tente de refourguer à n’importe qui quand on en a deux fois dans son panier). On a fait marcher nos neurones à papilles et on vous a concocté un confit d’oignons rosés et de céleri et un pesto vegan aux graines torréfiées.
Et bien mes amis, c’est de la série limitée et c’est trop bon !
Maintenant il ne reste plus qu’à étiqueter tout ça !!
A part ça ces dernières semaines nous avons :
– contacté plein de magasins pour vendre nos produits (oui le stock commence à prendre beaucoup de place)
– réalisé que nous ne pouvions pas tout faire et que nous devions nous faire aider à la rentrée par un stagiaire (on fera paraître l’offre bientôt)
– acheté une épépineuse, un truc magique, tout simple, qui transforme les tomates entières (lavées quand même) en coulis en moins de deux.
– dormi dans le camion devant la conserverie (c’est pas mal mais éviter de renverser de la sauce tomates au sol trois jours avant aurait été encore mieux)
– reçu des centreurs pour la capsuleuse (oui c’est technique mais c’est cool)
– reçu l’appel des vendeurs d’étiqueteuse pour nous dire qu’elle était en route et arrive lundi prochain !!!!!
– décidé d’investir dans une petite imprimante à étiquettes pour imprimer des petites séries (on vous fera voir une démo)
– cassé la sauteuse
– réparé la sauteuse (en fait elle s’est autoréparée, elle a séché => ne pas nettoyer la sauteuse à grande eau)
– cassé le coupe-légumes
– réparé le coupe-légumes (merci garantie, celui-ci ne s’était pas autoréparé => ne pas nettoyer le coupe-légumes à grande eau)
– acheté une éplucheuse à patates, navets, carottes, betteraves… ! Hâte de tester !
– mangé essentiellement des pâtes et du chocolat, les légumes c’est nul
– organisé une grande battue aux moucherons (=> ne pas oublier de vider la poubelle d’épluchures de légumes tous les soirs)
– dormi, fait un saut en parachute, découvert de nouvelles plages… bref, 2-3 trucs pour se recharger et mieux repartir !